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2310-apres-jesus-christ

11 mai 2013

Avec des " si "… Avec des " si ", Le monde

Avec des " si "…

Avec des " si ",
Le monde continue à tourner
Dans une spirale sans fin.
Expliquer l'inexplicable
Qui ne t'es pas adjoint,
C'est se coincer dans ses rouages,
La tête à l'envers.
Je dépose au fond du cachot
Toutes les pierres fendues de l'infortune
Et je couds mes ombres inquiètes,
Dans les ourlets du temps.
Ne sens-tu pas sous la roche
Un coeur battre?
Et je ne puis me combattre.
Me pardonneras-tu le gouffre
Pour des images de papier usager?
Pour te consoler,
J'ai mis des couleurs
Dans le noir de tes yeux,
Pour qu'ils brillent
A en pleurer.
Et ne plus voir,
Dans l'océan de tes yeux sombres,
L' écume du courroux,
Se fendre en lames.
Car je ne puis les baiser.

 Fabienne

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29 mars 2010

Le Karl Marx

    En face des falaises de la mer du nord, se dessine nettement la silhouette du porte-avions. Pour la première fois, le Karl Marx est venu, à l'entrée de la Manche, mouiller son ancre et présenter ses appareils offensifs. D'après les prévisions, la contre-offensive en France devrait commencer rapidement. Partout, les partisans s'organisent et ils peuvent compter sur l'appui des forces aériennes pour se protéger des agresseurs conservateurs. Une première vague de chasseurs-bombardiers est partie ce matin pour anéantir un corps d'armée signalé au sud de la ville d'Angoulême.

  Ces appareils ne sont pas encore arrivés sur les lieux incriminés. Mais il est à prévoir que toute la zone sera bombardée. Pendant ce temps on prépare sur le pont du bâtiment, une deuxième vague de chasseurs. Il partiront au moment où les autres rentreront de leur mission. A la demande des forces solidaires et durables en France, les bombardements devraient se prolonger avec d'autres vagues dans l'après-midi. Ici, personne ne veut laisser les armées fascistes détruire cette nouvelle espérance de liberté en France. L'espérance en une meilleure répartition du travail et des richesses entre tous, l'espérance en une plus grande solidarité.

  Évidemment, c'est épuisant et meurtrier de devoir toujours se battre pour obtenir que chacun ai droit à sa chance, puisse enfin ne pas connaître le sort réservé à ceux qui, dans le passé, étaient privés de tout et ne pouvaient pas s'en sortir. Mais dans le passé, le monde entier était injuste, on était tout seul et ni rien ni personne ne tendait une main secourable à qui que ce soit. C'était le chacun pour soi, barricadés derrière des lois perverties depuis fort longtemps, les gouvernements bourgeois remplaçaient la traditionnelle langue de bois du XXè siècle, par une langue prenant appui sur des « vérité toutes faites », appuyées par des « normes » et des « procédures » avantageuses trop souvent autistes. Les « petits » étaient de plus en plus en difficulté. Les « soit-disant aides de l'état » profitaient aux « petits malins » qui évidemment n'en n'avaient pas besoin. Voilà la raison qui amena un développement sans précédent de la pauvreté en France et que des millions de familles perdront tout. Il était totalement impossible d'espérer quoi que ce soit du mondialisme d'alors ! Il y avait ceux qui avaient de la chance et les autres qui vivotaient dans une déchéance totale.      

 

     Aujourd'hui, c'est différent, plusieurs pays ont décidé de mettre fin au capitalisme et à l'économie de l'individualisme particulier. Des humains ont décidé d'être solidaires dans un nombre croissant de pays. Mais il reste des « voyous riches » qu'il faut combattre. Ils sont là et ils ne nous donnent pas le choix. Nous n'avons pas le droit de laisser ces « arriérés » imposer les lois d'un autre âge où une minorité agissante exploite, pour ses richesses personnelles, le plus grand nombre.

     Il est 14 h, bien venu dans cette bonne vieille ville de Dunkerque qui vient de  s'organiser en communauté solidaire et durable pour tous. Un navire marchand vient d'accoster en bout de jetée. Il paraît minuscule à côté du porte-avions. Des passagers qui viennent de traverser la manche se présentent aux forces de contrôle et à la douane. Parmi eux, un aventurier de grande taille, qui a un peu perdu de son aspect très British et qui dit être un représentant en vins et spiritueux pour le compte d'un restaurant en France. Il observe avec curiosité le porte-avions dont la masse écrasante remplit tout le panorama. L'aventurier présente sa petite mallette avec quelques bouteilles et dit, dans un Français approximatif avoir 51 ans et s'appeler Harrods. Il présente ses papiers. On le laisse passer et il se dirige vers un véhicule de location. Le véhicule est un tricycle à pédales en partance  pour la gare la plus proche. Son planning reste bien mystérieux mais il semble méticuleux et bien organisé.

    Près du grand parking rempli de cycles et de véhicules à pédales, un écran géant qui vient d'être installé par des techniciens qui testent encore les appareils. Le commentateur vient d'expliquer que les bombardiers ont mis en déroute une grosse partie des forces de la contre-offensive Sarkpoléoniènne. On y aperçoit plusieurs milliers d'hommes en colonne par cinq, prisonniers. Les partisans se lancent en masse dans la recherche du dictateur fasciste. Des applaudissements  surgissent à la suite de toutes ces bonnes nouvelles. Mais des observateurs signalent qu'on est très loin du compte.

On observe  dans le centre 170 000 hommes de l'armée fasciste qui remontent actuellement vers le nord. C'est énorme. Pour en venir à bout, il faudra plusieurs vagues et il est possible que les Germanistes envoient des forteresses, dernière génération. Ce sera le travail de la deuxième vague qui va partir d'ici une heure. Déjà on entend des bruits de moteurs sur le porte-avions. Jarrods est très énervé. Le tricycle n'avance pas. Tout le parking est saturé, il faut se battre pour parcourir dix mètres.

    Les gens font la fêtes, discutent, décompressent après des siècles de « pressions productivistes acharnées ». Les gens se retrouvent, discutent, applaudissent, plaisantent, s'intéressent les uns aux autres. Un grand élan solidaire vient de se libérer et les barrières de la haine, du « chacun pour soi » et du racisme viennent de tomber. L' attitude, totalement en décalage avec cette grande espérance nationale paraît de plus en plus curieuse. Des gens observent ce drôle de tricycle qui agit à la manière d'un voyou qui prend la fuite alors que le destin de la France se joue maintenant. Un voyou pressé, qui a encore un mauvais coup à faire ?

Le pédaleur est pris à parti, il finit par abandonner les pédales. Puis, tout le monde constate avec surprise qu'il pédalait « tout seul ! ». Jarrods a pris ses affaires puis est parti en douce à pieds. Mais le pédaleur s'explique, il est grand, probablement British, il paye bien et dit avoir besoin d'argent. L'homme était représentant et on allait à la gare ! Il se fait sermonné, quelqu'un plein aux as, qui prend la fuite pendant que tout le monde voit le pays se libérer de ses chaînes ! Tu aurais du t'interroger sur ses motivations camarade ! Aussitôt on établit une description détaillée et un groupe de partisans fonce vers la gare où, semble-t-il aucun train n'est entré en gare depuis.

11 mars 2010

Rolex prend la fuite

   Rolex a réussi à prendre la fuite de sa grande propriété OGM, occupée maintenant par les partisans sous les ordres d' un certain Bonaventure, autoritaire, rigoureux et limite paranoïaque. Ça fait plusieurs jours qu'il est gardé prisonnier chez lui et qu'il rumine son plan, soigneusement établi à l'avance. Il ne supporte plus cette escalade communiste un peu partout dans cette vieille Europe qui était si fidèle aux traditions de la liberté de marché. Il sent que tout lui échappe, argent, opportunité, opulence, propriété, soif de commander et de diriger. Il ne supporte plus cet ordre nouveau qui risque de le mettre au même niveau que les autres, les déshérités, les gagne-petits, les vilains petits canards, la plèbe quoi. Lui noyé dans la plèbe? Jamais de la vie, pas question, ce serait une insulte à son rang. Rolex a réussi à tromper la surveillance, à atteindre le hangar pour récupérer sa précieuse radio, son sésame pour gagner ses amis, les troupes de Sarkpoléon..

    Il regagne en vitesse un endroit éloigné, si possible en hauteur pour surveiller sa terre, avec les hommes de Bonaventure. Il s'installe confortablement à l'abri d'une végétation dense et tire l'antenne. Il s'agit maintenant de prendre contact avec les troupes de Sarkpoléon qu'il s'apprête à rejoindre le plus vite possible. C'est qu'il a une sacrée revanche à prendre, il veut tordre le coup à Bonaventure et ses hommes. C'est qu'il en a avalé des couleuvres ces temps ci. Jamais il n'aurait pu imaginer à quel point il a du travailler. Ses mains sont couvertes de cornes et il ne sent plus ses doigts. Si sa mère apprenait qu'il a du récurer plusieurs fois les toilettes du camps, elle deviendrait folle !

     Ce n'est qu'au bout de cinq minutes qu'il obtient une écoute audible et qu'il finit par avoir un correspondant radio. L'homme à l'autre bout du fil se présente comme étant un officier au service des transmissions pour le compte du commandant de cette unité d'intervention à, semble-t-il une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseaux. L'homme lui demande son numéro d'engagement et son affectation. Un long silence trahit une recherche fouillée pour garantir la bonne fois de Rolex, qui s'est présenté comme engagé volontaire auprès des troupes de contre-offensive venues du sud. L'homme revient et lui lance une phrase:

                               « Un bon partisan..... ».

    Rolex complète:

                               « Est un homme mort »

    Le correspondant semble satisfait de la réponse. Il donne à Rolex un itinéraire, il a 45 minutes pour s'y rendre. Ça fait en gros une dizaine de kilomètres. Un véhicule viendra le chercher. Rolex n'aura qu'à allumer une lampe sur le bord de la route, la faire clignoter trois fois, ce sera le signal convenu. Rolex contrôle que sa lampe torche fonctionne. Il fait une rapide description de sa tenue vestimentaire. Enfin l'homme lui demande de partir de suite. Rolex éteint sa radio et s'exécute. Il marche à travers les feuillages pour rejoindre la route, traversant la lande qui l'y mène tout droit. Mais pour ça, il faut qu'il se rapproche un peu de son champs. C'est un peu risqué mais il n'a pas le choix.

    Finalement Rolex réussit à faire un petit détours et rejoint la route un peu plus loin. Et c'est parti pour quarante minutes de marche rapide vers le point de rencontre. Il ne tient pas à s'éterniser, son but étant de s'éloigner très vite de Bonaventure et ses hommes, pour tomber chez ses amis, dans les rangs de l'armée en contre-offensive, ses amis de toujours. Rolex presse le pas, il retourne la tête, ouf, Bonaventure et ses hommes, trop loins maintenant. On ne voit plus les hangars et les clôtures qui bordent la propriété, SA propriété ! Il sait qu'il arrivera plus vite que prévu, ce n'est pas grave il attendra un peu.

    Dans trente minutes environ, il devrait voir de loin les phares allumés d'un véhicule militaire roulant à sa rencontre, le salut, le début de la vengeance aura sonné ! Rolex regarde les arbres qui défilent sous cette pénombre du soir, les feuillages semblent couler rapidement sous ses pas, comme pour lui confirmer qu'il marche à vive allure, qu'il est désormais hors d'atteinte, qu'il a réussi son coup ! Comme un effet d'attraction irrésistible vers une frontière invisible de la liberté retrouvée, il accélère son pas, très vite, de plus en plus vite !

     Finalement, il arrive au sommet de la petite côte, là-bas, au loin, la petite ruelle plus ou moins cabossée, dont les asphaltes sont soulevées à plusieurs endroits par de nombreuses racines, Rolex voit toute la longueur qui s'étend au loin ! Il ne tarde pas à distinguer nettement une lueur de phares, au bout, visiblement en approche. Son cœur bat très fort, il est à la fois essoufflé, rassuré mais surpris. N'avaient-t-ils pas indiqué un point de rencontre à environ dix kilomètres ? Il en a tout juste parcouru cinq et il aperçoit déjà des phares en approche ? Dans cette pénombre, il commence à distinguer les phares de ce qui semble un premier véhicule, il en apparait un deuxième juste derrière. Puis finalement, le premier se rapproche très vite. Rolex ne se pose plus de question, il s'accroupit et envoie trois flashs lumineux vers le premier véhicule qui n'est plus qu'à cent mètres maintenant ! Finalement, le premier véhicule arrive à sa hauteur et le dépasse, pendant que le deuxième s'arrête ! Un homme en armes descend et prend sa direction.

9 mars 2010

Il a pris trop de risques

  Piotr Sorg vient de mourir. Il vient de quitter Londres pour réintégrer cette fameuse vedette rapide en partance pour les côtes hollandaises lorsque plusieurs « malabars » des services de sa majesté lui ont mis la main dessus. Il a été encerclé puis molesté au sol. Il a été mené de force dans un véhicule en partance pour les services secrets britanniques. Mais on ne capture pas Sorg vivant. En un temps très court, avant d'être plaqué au sol,  il sort une petite capsule de la poche interne de sa veste et prépare son décès en quelques minutes.

     Les services britanniques arriveront à reconstituer son itinéraire depuis plusieurs jours, qui le conduiront jusqu'aux territoires du seigneur Mortimer. Là un arbre creux, habillé en Sdf avec de fausses barbes et des appareils photos, il opérera à différents endroits pour surveiller les activités des chasseurs bombardiers britanniques. Mais par un processus encore mystérieux, plusieurs de ces passages, au sud de la France, au nord de Londres, feront l'objet d'attentions toutes particulières des services britanniques. Car ces lieux seront à chaque fois dévastés par une tornade providentielle. Les services britanniques tenteront tout pour essayer de le ranimer. Mais apparemment, le poison était violent. Il ne parlera plus maintenant.

  Reste à faire parler son corps sans vie, les affaires et les traces laissées à différents endroits. Trois SDF qui accompagnaient Sorg ont eu le temps de partir avec la vedette rapide, poursuivis par des bateaux Londoniens très rapides ils réussiront à atteindre en catastrophe le navire de guerre Rosa Luxembourg qui patrouille en pleine mer du nord à ce moment là. A la vue du puissant navire de guerre, pointant ses 204 mm, les poursuivants feront un demi-tour poli et révérencieux en s'excusant presque et en prenant de nouvelles photos, montrant le mastodonte en train de monter la vedette avec ses grues.

      Après cette fuite, les Britanniques ont maintenant acquis la certitude que la Germanie connait tout, se sert  de faux SDF espions et agit sur le climat. D'ailleurs, ce personnage suicidé est un grand professionnel reconnaissent les services Britanniques. Avoir opéré à l'intérieur du Royaume, dans des endroits aussi pointus et dangereux, aussi longtemps et sans se faire prendre ! Et on continue de faire des découvertes, c'est lui qui a prévenu les germains sur la montée en puissance du HMS Belfast, on retrouve la trace de la vedette lorsqu'elle opérait quand celui-ci entrait en mer du nord vers la Belgique !

     Finalement les photographies du Grand Dieu THOR en mer du nord, ne montrent pas grand chose. Mais les paraboles magnétiques inconnues sur le grand mât, agissent sur les masses d'air. On peut démontrer facilement que le gros cuirassé a modifié les masses d'air, par sa simple présence, à la veille du jour où les aigles Britanniques devaient faire leurs ultimes exercices de tirs. Et l'espion SDF, très bien placé sur le théâtre des opérations apportait les précieux renseignements sur les avions qui entraient et sortaient au cours de leurs exercices. Les Britanniques sont furieux. Il faudra maintenant des mois pour remettre en état d'autres bombardiers, souvent détruits par les guerres intérieures stupides entres les seigneurs locaux. Incapables de les réparer, incapables de les entretenir, ça coûte maintenant très cher de les remettre en état. C'est du matériel sophistiqué, et on manque d'ingénieurs et de main-d'œuvre qualifiée. En plus, on manque cruellement de pilotes « fiables » et trois sont morts pendant la dernière tornade, le quatrième est gravement blessé.

  Au matin suivant, les responsables de la sécurité du camp aérien au nord de Londres sont traduits en jugement et condamnés. Le roi exige des sanctions militaires exemplaires, la mort par les armes. Mais peut-on reprocher à ces responsables de ne pas avoir prêter attention à des SDF qui semblaient si inoffensifs ? Il y en a tellement au royaume de sa majesté. Ça ne va pas être facile.

   Finalement, les services secrets Britanniques vont solliciter un plan pour tromper l'ennemi et, si besoin, découvrir par quel stratagème ils peuvent agir si favorablement sur le climat. Les Britanniques ont d'excellents espions. Mais en Germanie communiste, tout est contrôlé et il n'y a aucun SDF ! La seule possibilité est la partie capitaliste de la Germanie où quelques humains vivent dans la rue. Mais ils sont peu nombreux et connus et ce n'est pas là que l'on apprendra grand chose concernant les progrès faits en matière de recherches sur « une tornades artificiellement provoquée  ».

    Pourtant, un nouveau personnage tout à fait British a une idée. Le portrait tout craché de Sherlock Holms, il s'appelle Harrods of London. Cet aventurier de 51 ans s'est toujours occupé des affaires très difficiles. Il enquête, se cache, joue le caméléon pendant de longues années, dans les pires conditions, mais finit toujours par trouver car il a un sens inné des petits détails auxquels personne ne prête la moindre attention. Avec lui, grâce au cadavre d'une mouche, on retrouve qui est venu ici et à quelle heure ! Il parle un excellent Teuton et s'est intéressé pendant de nombreuses années à la manière très particulière de vivre dans ces pays nordiques où, le socialisme et le partage, basés sur la confiance des uns envers les autres, représentent un art de vivre unique dans ce monde individualiste et corrompu.

    Harrods prétend, depuis des mois maintenant, qu'il existe un autre Einstein en Germanie, la réincarnation du premier et que c'est par là qu'il faut chercher ces phénomènes météorologiques un peu trop bienveillants à l'égard de ces pays. C'est simple a-t-il annoncé au roi, il est impossible que des phénomènes météo aussi improbables apparaissent spontanément « contre nous » en si peu de temps et à des moments aussi avantageux pour eux ! Pour lui, ce personnage clé a fait une découverte. C'est sur lui que reposent tous ces mystères. Le roi a du mal à y croire, il veut des preuves. Et pour le moment, on en a pas.  Harrods se fait fort de lui en apporter. Ça prendra du temps mais il en apportera. D'ailleurs le roi est bien obligé d'admettre qu'il y a quelque chose, sinon, pourquoi tous ces mystères, pourquoi ces tornades toujours bien placées qui arrivent au bon moment pour détruire dans l'œuf les opérations militaires en France?

     Mais tout ça ne résout pas le premier problème, comment faire entrer Harrods en Germanie, un pays où aucun humain n'est « anonyme » et tout le monde se tient les coudes? L'immigration en Germanie, c'est un vrai parcours du combattant, ça relève de l'impossible ! Finalement il est établi que la France, avec ses nombreuses communautés solidaires et la guerre sera un bon tremplin pour la Germanie ! Comme dit le chef des services secrets Britanniques, à la guerre comme à la Guerre !

9 mars 2010

Piraterie en Somalie, navire de guerre en préparation

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7 mars 2010

La maîtresse a dompté le fauve

  Madame la Présidente observe avec attention cette falaise qui se dessine de mieux en mieux ! Ici dans le petit dirigeable, on ne peut plus apercevoir les péripéties au sol, avec tous ces soldats qui coursaient un char. De toute façon, les nouvelles sont alarmantes dans le pays. Il est évident que le nouveau gouvernement provisoire aura à charge de résoudre rapidement ce problème.

  Depuis plusieurs jours maintenant les équipes au sol se relaient pour creuser des tranchées depuis que la communauté durable a découvert que l'huile de moteur stoppe la progression de la falaise. Tout le monde s'active à creuser des canaux et à y remplir le précieux liquide. De temps en temps, une tentacule essaie de franchir l'obstacle, mais dès le contact établi avec le liquide gluant, la tentacule réintègre immédiatement la falaise. Celle-ci semble maintenant se contenter de la surface qu'elle s'est déjà octroyée et ne manque pas de lancer ses attaques contre tout intrus qui s'approche un peu trop près ! La falaise s'est régalée goulument lorsqu'elle a englouti toute une armée venue à sa rencontre dans le petit bois. Deux mille hommes en armes et peu en ont réchappé !

  Du coup, Madame la Présidente s'oppose à l'idée d'une destruction prochaine de cette entité ! Elle considère que cette « chose » qu'on nomme Sponge est une curiosité et qu'elle va nous être utile un jour où l'autre. C'est une richesse dit-elle ! Fleur est furieuse ! Elle a l'impression qu'on joue ici aux apprentis sorciers. Elle a l'intention de monter jusqu'à Paris pour y trouver d'autres soutiens. Fleur veut que l'on anéantisse cette bizarrerie de la nature qui occupe inutilement plusieurs hectares de terres et qui nécessite chaque jour que l'on déverse des produits dangereux et polluants dans des canaux pour y éviter toute progression.

      Mais ce n'est pas du tout l'option choisie par la communauté solidaire et durable venue de la frontière suisse. Celle-ci a fait venir des engins de travaux publics, avec des pelles impressionnantes pour créer des tranchées et aménager des grilles de protection. Ces machines creusent inlassablement tout autours, délimitant parfaitement la frontière entre Sponge et le monde extérieur des humains. Il a fallu des jours d'entrainement pour que les conducteurs d'engins dominent leur peur en travaillant le sol sans trop regarder dans la direction de la gélatine. Finalement, il ne faudra pas plus d'une semaine pour que les tranchées fassent leur jonction tout autour de la falaise, totalement vaincue dans sa progression !

      Madame la présidente fait un tour en dirigeable au dessus de la gélatine comme une maîtresse qui vient de dompter un fauve redoutable et qui montre sa supériorité sur cette falaise vaincue. Mais Fleur repart à la charge en lui expliquant qu'elle se trompe, ce n'est pas un jeu, c'est dangereux. Cette falaise n'est pas une simple falaise, c'est une entité qui pense, qui réfléchit, qui s'adapte et qui finira par trouver et se venger ! Elle ajoute:

                   « Votre huile de moteur sent mauvais, ça pue, ça finira par se mélanger à la nature à la prochaine pluie ! »

      Madame la présidente rétorque:

                   « Vous avez tord de vous acharner sur cette chose. Cette gélatine n'est pas là par hasard, c'est la nature qui l'a conçue, pour étouffer les radiations mortelles qui détruisait la nature sur des milliers de kilomètres carrés, que les anciens humains criminels ont construit, pour obtenir une énergie en quantité et pas cher, avec leur confort facile à profusion et leur inconséquence. Tuer cette chose reviendrait à  recevoir les radiations meurtrières et se retrouver avec des milliers de morts et de malades comme autrefois. »

       Mais Fleur insiste:

                   « Dans les autres régions nucléaires, on entretient des coffrages, on bouche les fissures, pas besoin d'huile de moteur qui empeste ! »

       Mais Madame la présidente argumente:

                   « Et on enterre tous les jours les travailleurs maçons malades parce qu'ils ont été irradiés, on soigne les autres malades, en passe de mourir à leur tour !

       Soudain la radio du dirigeable annonce:

                   « dix milles soldats de Sarkpoléon viennent d'être faits prisonniers, vingt milles autres se sont rendus, tout le sud de la France est ratissé. Le porte-avion Karl Marx vient d'arriver en mer du nord. Il lâche ses chasseurs bombardiers sur une importante formation Sarkpoléonienne qui a été aperçue près de la ville d'Angoulême ! Il est précisé que les habitants du sud-est de la ville doivent quitter les faubourgs et se réfugier chez les partisans en attendant la fin des bombardements ! »

       Fleur soulève un regard attristé vers la gélatine et se dit que finalement, il y a plus urgent que de s'attaquer à cette chose pour le moment.

       Madame la présidente regarde Fleur et lui dit:

                   « Tous les perdants veulent se venger, c'est normal. C'est à nous de nous montrer plus intelligents en évitant les affrontements idiots et non productifs. Le socialisme vaincra en combattant les forces du mal et en économisant le plus possible de vies. »

       Fleur veut bien y croire, mais une guerre est une guerre, et il est difficile de «cibler» les coups uniquement sur les forces du mal.

7 mars 2010

Engin de chantier en action

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6 mars 2010

La vengeance est un plat qui se mange froid !

  Rolex est un factieux redoutable. Il se trouve sur le territoire Français pour y exercer divers activités de sabotages contre ces « ignobles franchouillards ingrats », coupables, à ses yeux, de ne pas vouloir travailler pour la compétitivité des grandes entreprises qui ont fait la grandeur de la France pendant plusieurs siècles de capitalisme prospère et enrichissant. Travailler pour l 'excellence, voir la perfection, sans se soucier de se qu'il en coutera, des répercussions sur la santé et sur le devenir financier de toutes ces richesses accumulées !

  Finalement il a décidé, depuis le début de cette maudite guerre, de se battre au côté du grand Sarkpoléon. Grand rassembleur des forces conservatrices au service des riches et des puissants, ils se sent rassuré auprès de ce grand chef sûr de lui et beau-parleur. Il a promis la lune et la façon dont il le dit, on ne peut que le croire.

  Mais la situation est tendue. Paris a été prévenu, on ne sait toujours pas comment, que ce plan ultra-secret allait consommer une attaque de masse vers la capitale. Pourtant, des milliers d'hommes en armes étaient soigneusement cachés dans les habitations, les grandes demeures, les entrepôts, les sous-sols, les hangars ! Même les camions bâchés et les bateaux ! Le secret était bien gardé, les entrées et les sorties filtrées, les allées et venues contrôlées. Et maintenant, les territoires en dessous de Bordeaux sont inondés de partisans. A la demande du gouvernement provisoire, des aéroplanes Germanistes ont reçu l'autorisation de survoler le territoire Français et de bombarder l'armée du « grand homme », celle-ci totalement privée de toute couverture aérienne, grâce à une mystérieuse tornade qui s'est déclarée au bon moment, au bon endroit. Et la situation continue de se dégrader lorsqu'on annonce l'arrivée d'un porte-avion ennemi devant les côtes Françaises !

  Mais on veut bien croire que c'est la faute à pas de chance. Officiellement, Rolex travaille dans un champ OGM ! Il dispose de milliers d'hectares qui lui rapporteront un jackpot évident si l'ancien monde continue de tourner ! Il n'a pas du tout l'intention de « nourrir » des nécessiteux fainéants qui attendent que ça tombe du ciel sans rien faire ! Mais lorsqu'on lui rétorque que lui-même n'a jamais rien fait, mise à part hériter de tous ces hectares et faire travailler pour lui les « petits », il répond que lui, il est de la race des nobles, il n'est pas fait pour travailler, d'ailleurs il n'en n'a pas le temps.  Il explique chaque jour que la nourriture des nécessiteux, ça n'est pas son problème. Il n'est pas là pour « nourrir » les autres avec SES champs. Il s'est dépêché de transformer ses champs en OGM, pour fabriquer des éthanols de synthèse, pour les moteurs à combustion interne, très demandés un peu partout en France. Et lorsqu'on lui fait remarquer que les OGM nuisent aux champs alentours, qui n'en veulent pas, il répond qu'il reste attaché au strict respect de la propriété privée ! Autrement dit, je fais ce que je veux chez moi ! Aussi, lorsqu'un officier commandant une division en marche, venant de la mer, lui demande de camoufler 5 000 hommes chez lui, pour remonter sur Paris dans 15 heures, il a répondu immédiatement oui !

      Et on a creusé des tranchées un peu partout chez lui, pour camoufler hommes et matériels, on a fait venir des véhicules dans le bois, c'est tout une garnison qui est venue s'installer.

      Mal lui en a pris, un de ses hommes a disparu à la faveur de la nuit.

      Le lendemain, deux tigres bombardent activement sa propriété, ruine sa ferme et les explosions transforment son champs OGM en un vaste terrain vague truffé de trous!

      Il peste, il rage, il fulmine contre tous ces bolchéviques qui envahissent SES terres! Il hurle vengeance à qui veut bien l'entendre. Les bombardements ont été efficaces, tout a été rasé.

      Le surlendemain, la garnison a disparu, laissant matériel et cadavres ainsi que champs en ruine. Puis dans la journée, ce sont les partisans qui arrivent en masse pour organiser la résistance contre Sarkpoléon. Rolex a compris, il restera prisonnier jusqu'à la fin de la guerre ! Les partisans font irruption chez lui et s'installent. Le chef des partisans, un homme basané de 58 ans n'a peur de rien, et surtout pas d'un petit propriétaire gâté qui a toujours obtenu tout ce qu'il voulait.

     Il s'appelle Bonaventure, il n'aime pas les gens gâtés qui ne connaissent pas les difficultés de la vie et qui laissent aux autres, le soin de de faire les basses besognes. Enfant de la prison, après avoir voulu sauver sa mère de la violence de son père, en tuant celui-ci d'un simple coup de poing.

     Bien qu'en légitime défense, sa mère en réel danger, il la sauva mais fit de la prison car la justice capitaliste protège toujours les voyous gâtés et ne reconnaît pas la défense dans l'urgence, surtout des humbles. La prison a durci Bonaventure, il est devenu un chef partisan impitoyable, surtout avec les voyous pervers. Il ne les supporte pas. Il connait par cœur cet esprit biaiseux, inconséquent, inconstants, procédurier, profiteur de toutes les occasions qui se présentent. Il a le poing facile et Rolex le sent. Très vite, les deux hommes s'entendent, mais Bonaventure n'a aucune confiance et le fait surveiller partout. Très vite Rolex doit s'adapter à une discipline de fer !

      Le matin on se lève à six heures, on fait les corvées. Pour Rolex, ces corvées sont inimaginables, il s'agit même d'une torture. Des travaux qu'il considère comme dégradant ! Nettoyage, transport, nivellement, creusage de trous, construction de murs, installation de clôtures, nettoyages en tout genre. Pour lui c'est l'enfer. C'est criminel d'obliger un homme comme Rolex, un grand propriétaire terrien, de travailler, de s'abîmer les mains. Mais Rolex dispose d'une carte maîtresse dans sa manche. Il la garde soigneusement en ruminant sa vengeance ! Il hait Bonaventure et ses hommes. Il les attend au tournant. Il a conservé une radio dans un de ses hangars, il compte bien tromper la surveillance et renouer le contact avec les troupes de Sarkpoléon. Patience, l'occasion va se présenter, Rolex n'attend que ça. Sa vengeance sera terrible !

6 mars 2010

Ciel très menaçant au Havre !

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5 mars 2010

La très grande menace vient du sud

   Anna Myslie observe le chancelier avec visiblement une joie dissimulée. Un des personnages les plus importants du pays vient maintenant la voir régulièrement, surtout depuis le début de la crise Française. Il n'a pas droit à l'erreur et Anna le sait. Depuis le début de cette affaire elle fait son maximum, elle « amplifie » ses intuitions pour essayer d'en tirer un meilleur parti. Elle donne son maximum pour aider son chancelier car elle sait qu'elle peut sauver des vies et faire prendre au monde socialiste une meilleure direction en évitant bien des embuches. Mais le chancelier semble toujours tracassé par le même problème, comment obliger les troupes de Sarkpoléon à prendre la mer avec le moins de victimes possibles ?

  La contre-offensive n'a pas eu lieu. Privée de sa couverture aérienne, après la destruction complète des « aigles britanniques », l'armée sarkpoléonienne attend là, près de la ville du Havre et sa présence, pose un véritable problème aux forces solidaires qui ne se sentent pas vraiment en sécurité. Les Français ont soif de liberté, de tranquillité et de travail. Or les généraux ont fait comprendre au chancelier que, seule la force, la violence même fera partir cette armée. Mais pour ça il faut une raison, et pour le moment on ne peut rien leur reprocher. Qu'en pense ma voyante préférée ?

 

   Anna Myslie sourit, il faut reconnaître que jusqu'à maintenant, ses voyances avisées sont devenues précieuses, voir indispensables à tous !

   Mais Anna ne sourit plus du tout, son air devient brusquement sombre et terrifiant. Le chancelier s'inquiète, il interroge, il se penche:

                          « Que voyez-vous, dites moi, je vous en prie ? »

           Anna ferme les yeux, puis son regard est effrayant;

                          « C'est un piège, rien n'est vrai dans tout ça »

           Le chancelier reprend ses esprits:

                          « C'est, c'est quoi ? »

                          « Comment ça ? »

           Anna fixe le chancelier, elle observe le chandelier sur l'étagère, capte de ondes et se concentre fortement. Les replis autours de ses paupières deviennent saillants. Une angoisse sourde envahit la pièce. Ici en Germanie, on a perdu l'habitude des coups de poignards dans le dos et du mensonge institutionnalisé à tous les étages. Ici on recherche la vérité, l'authentique, le constructif. Dès qu'on se retrouve avec des « magouilles » et de la « menace voilée », on s'affole, on a pas l'habitude et on déteste. Dans ce socialisme, on a appris à découvrir la valeur humaine dans la confiance et la solidarité du plus grand nombre, sans compter !

                           « L'affaire Française est-elle pourrie ? » Demande alors le chancelier très inquiet, qui du coup, s'inquiète de tous les sacrifices consentis par les états Germanistes, si ça se trouve, en pure perte.

   Mais Anna ne répond pas tout de suite, elle ne veut pas décourager les bonnes volontés mais elle veut aussi être objective et réaliste. Or la réalité n'est pas toujours celle que l'on veut. Il y a quelque chose de pourri en France et ce n'est que maintenant qu'Anna vient de le sentir ! Pourvu qu'il ne soit pas trop tard.

   Elle lance avec son air triste:         

                          « Le vrai corps d'armée n'est pas là, vous avez tout placé au Havre, ce n'est pas là qu'ils sont, ils vont attaquer directement ailleurs et très vite »

           Le chancelier n'a rien compris:

                          « Où ? »

    Anna répond:

                          « Les bateaux qui sont partis depuis quinze jours, ne sont pas partis, ils sont revenus vers la Charente maritime, ils sont plus bas sur les côtes Françaises dans les landes, à différents endroits, dans des lieux discrets. »

     Le chancelier donne des instructions immédiates à son directeur de cabinet pour agir immédiatement.

     Le chancelier demande:

                « Mais où ? »

     Ils vont remonter vers la Loire, très rapidement, en pleine nuit, puis iront directement à Paris, avec des moyens très importants. Le gouvernement provisoire va se retrouver à Paris entre deux feux. Ces hordes Sarkpoléoniennes vont avoir le soutien de tout un tas de nervis collabos partout en France, prêts à en découdre pour retrouver leurs privilèges. Je vois 400 000 hommes et un matériel gigantesque.

      Le chancelier est abasourdi:

               « Mais les Français du sud n'ont rien vu ? Rien dit ? Rien entendu ? »

       Anna lève les bras d'un air d'impuissance !:

               « Il y a toujours eu une rivalité stupide entre les Français provinciaux et leur capitale »

       Le chancelier demande:

               « Combien de temps ? »

       Anna lance vingt quatre heures avant le début des hostilités, je vois en ce moment, 48 000 hommes supplémentaires armés d'explosifs qui vont couper toutes les voies de communication et isoler l'ile de France du reste du pays !

      Le chancelier se rend brutalement compte de la gravité de la situation. Paris en ce moment fait la fête et on se refuse à un quelconque alarmisme. Tout le monde danse et s'amuse de la liberté retrouvée, la France se trouve sur un volcan prêt à exploser! Personne ne le sait. Ça va être un massacre !

      Le chancelier bondit sur son téléphone, et fonce vers les voitures. Tout le monde remercie Anna pour ses mises en garde mais a-t-on encore le temps d'agir ?

      Le chancelier prend une ligne directe avec le gouvernement provisoire à Paris, il explique que c'est très grave puis il renforce encore la garde rapprochée autours de la maison de sa voyante. Les Mercedes finissent par démarrer en trombe et une situation d'urgence est décrétée pour la France.

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  • Fiction politique et futuriste, dans 300 ans. Après l'effondrement de notre système actuel, les nouveaux rapports humains, les nouvelles valeurs de l'humanité, les rapports de force dans le monde. Personnages principaux : une voyante et des aventuriers,
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